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mercredi 28 novembre 2012

Chocolat chocolat

En ces période de journées raccourcies, je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais des grosses envies de chocolat. Je me rends compte que je vous ai déjà proposé deux recettes au chocolat  comme dernières recettes et même trois si nous considérons le cake citron/chocolat, que j'ai réutilisé des boissons bizarres comme l'hypocras et proposé des manières de faire avec des produits (bio) mais peu communs comme l'agar agar. Comme c'est bientôt Noël et qu'il faut avoir le choix je vous propose un mixte des trois avec cette fois une nouveauté extraordinaire au niveau de l'alcool utilisé :


Le Zéphyr de cénelle




Pour réussir de petit chef d'oeuvre, il vous faudra, en plus de l'agar agar du Ratafia de cénelle.
J'ai mis des petits morceaux de pomme, juste pour faire une décoration nature. Toute autre décoration sera aussi intéressante suivant vos envies.

Il vous faudra donc :
4 oeufs
1 tasse à thé de poudre d'amande
1 tasse à thé de sucre en poudre (j'utilise de la cassonade bio...)
125 g de mascarpone
5 cuillères à soupe de Ratafia de cénelle
Pour le nappage 
4 cuillères à café de cacao sans sucre (j'utilise le Van Houten)
2 g d'agar agar (un sachet) 
125 g de mascarpone
4 cuillères à café de sucre  en poudre
2 verres d'eau
5 cuillères à soupe de Ratafia de cénelle

Préchauffer le four à 180°C (356°F). Bien mélanger les jaunes d'oeuf, le sucre, la poudre d'amande, le ratafia au mascarpone. Battre les blancs en neige très ferme et les incorporer sans les casser. Verser dans un moule à manquer de 24 cm de diamètre et enfourner pour 45 minutes. Auparavant, suivant la nature du moule vous aurez pris toutes les précautions nécessaires pour un démoulage aisé.
Au bout de 45 minutes, le gâteau doit être cuit, c'est à dire qu'un couteau planté dedans doit ressortir propre.
Démouler et laver le moule qui va servir au nappage.
Dans une casserole, mélanger sur un feu doux les ingrédients du nappage. Porter à ébullition sans cesser de remuer avec amour et une cuillère en bois. Arrivé à ébullition laisser refroidir. Attention à 20°C (68°F) le glaçage fige.

Mettre la décoration suivant son inspiration sur le fond du moule. Verser une petite couche de nappage  mettre au congélateur 5 minutes pour fixer la décoration, reverser la moitié du nappage. Remettre le gâteau dans le moule comme il en est sorti (et pas à l'envers comme certaines m'ont proposé) et verser le reste du nappage dessus. Réserver au congélateur au moins 15 minutes pour fixer le tout.
Démouler et Régalez-vous. 


mercredi 14 novembre 2012

Novembre

Quand les premiers frimas de novembre font regretter le temps joyeux du soleil riant de l'été, quand les nuages gris repeignent de morosité les instants de liberté du weekend, quand l'appel du feu de cheminée se fait plus pressant que l'envie de courir dans la nature, quand une pluie froide décide de vous pourrir votre mise en plis, nous pouvons alors dire que c'est novembre.
Drôle de mois, l'hiver s'installe, l'automne agonise, il reste encore quelques bonnes choses à manger, directement cueillies ou ramassées, mais chacun sait bien qu'il va falloir bientôt ne compter que sur les provisions.

Comme je vous ai déjà proposé un cake à l'hypocras, je vous propose une version un peu différente, beaucoup plus chocolatée, mais c'est normal, Noël approche.


C'est pourquoi je vous propose un cake chaleureux, un cake tout simple à faire, un cake qui vous redonnera du courage.  

Le November


Pour réussir ce petit délice, il vous faudra :

4 cuillères à soupe d'hypocras (de préférence de l'Abbaye de Saint Antoine l'Abbaye) à base d'hydromel et non pas de vin
4 cuillères à café de cacao non sucré (j'utilise du Van Houten...)
1 tasse à thé de sucre (cassonade bio de préférence)
1 tasse à thé de farine sans gluten Schär ou assimilée (de maïs par exemple)
125g de mascarpone
1 tasse à thé de poudre de noisette
3 oeufs 
1 cuillère à café de poudre à lever
poudre de cannelle et poudre de cardamone


Préchauffer le four à 180 °C. Séparer les jaunes d'oeuf.,des blancs. Bien mélanger  la farine, le sucre, les épices, la poudre à lever, les 3 jaunes d'oeuf et le mascarpone avec le sucre et le cacao. Rajouter l'hypocras et la poudre de noisette jusqu'à l'obtention d'une crème homogène. Battre les  blancs d'oeuf en neige très ferme et  les incorporer à l'appareil sans les casser. Verser l'appareil dans un moule à cake préparé pour un démoulage facile (légèrement huilé ou beurré et fariné par exemple) et enfourner pour 40 min. Un couteau planté dedans doit ressortir propre.  Démouler tiède.

Régalez-vous.



mercredi 7 novembre 2012

Petit gâteau GROS EFFET

Les pâtissiers font de bons gâteaux. C'est vrai. Mais ils sont aussi très beaux. C'est vrai aussi.

Alors fort de cette vérité, je me suis dit qu'il fallait soigner la présentation. Mais sans agent de coloration, sans colorant alimentaire qui font les délices des enfants et les fortunes des industriels.
C'est pourquoi, je vous propose un petit gâteau tout simple, très bon, et très joli aussi :

Le Choconiki

Pour réussir ce sympathique gâteau, il vous faudra en plus des ingrédients suivant un moule en silicone :

3 oeufs
20 g de maïzena 
125 g de mascarpone
90 g de sucre en poudre (de préférence de la cassonade bio)
10 g de poudre à lever
10 g + 10 g de cacao sans sucre
2 g d'agar agar en poudre (ou équivalent, suivant la forme de l'agar agar que vous possédez)
1/2 l de lait bio (de vache , de riz, de soja..., suivant votre habitude et/ou vos allergies)

Préchauffer le four à 356 °F   (il faut songer aussi aux lecteurs qui utilisent les Fahrenheit, soit 180 °C). Mélanger dans un récipient adapté les 3 jaunes des oeufs, 70 g du sucre sélectionné, 125 g mascarpone, la poudre à lever aux 10 premiers grammes de cacao jusqu'à l'obtention d'une pâte sans grumeau. Battre les blancs en neige très ferme. Les incorporer sans les casser, avec des gestes très ronds et quasiment amoureux. Verser l'appareil dans Le  Moule et l'enfourner pour 40/45 minutes. Personnellement j'ai pris un moule à manquer de 20 cm de diamètre. Quand le gâteau est cuit (un couteau planté dedans ressort propre) le démouler, le couper en deux dans le sens de l'épaisseur pour le fourrer.
Pour préparer le Glaçage/fourrage, il suffit de verser dans une casserole le cacao restant, les sucre restant, le lait sélectionné et l'AGAR AGAR. Porter à ébullition en remuant tout le temps de manière à n'avoir aucun grumeau. Laisser tiédir ce mélange. Attention l'agar agar fait figer le mélange en dessous de 20 °C (68 °F)
Donc travailler au dessus. Pour faire un gâteau très joli, utiliser le moule en silicone. Mettre le bas du gâteau au fond du moule, verser la moitié du mélange dessus. Mettre le haut du gâteau dessus et verser le reste du mélange. Réserver au réfrigérateur, le temps que l'ensemble soit refroidi.
Démouler froid et régalez vous.

Le truc du chef : L'intérêt du moule au silicone, c'est qu'il existe plein de formes et que le démoulage est facile. A vous de faire vos expériences.

mercredi 31 octobre 2012

Un candidat sérieux

Comme je vous l'ai annoncé, je vais bientôt vous fournir les 110 meilleures recettes de Pago sans gluten. Mais je ne suis peut-être pas le meilleur des juges, ayant créé ces recettes et les ayant aimées pour les mettre sur ce blog. Donc je vous demande vos commentaires et vos envies pour élire les 110 meilleures recettes.


Surtout que celle que je vous propose aujourd'hui n'est pas la dernière au point de vue gustatif...

Je vous propose donc :






Le cake citron/chocolat








Pour réussir ce délicieux cake, il vous faudra, en plus d'un moule à cake et d'un four à chaleur tournante :

125 g de mascarpone,
1 tasse à thé de sucre (je prends toujours du sucre de canne bio de préférence)
1 tasse à thé de poudre d'amande (bio de préférence, mais à chacun ses goûts)
1 tasse à thé de farine de maïs
10 g de poudre à lever
le jus d'un citron 
15 g de cacao sans sucre (le Van Houten dans cet exemple)
2 cuillères à soupe de rhum 
3 oeufs

Préchauffer le four à 180°C. Dans un récipient idoine, mélanger jusqu'à l'obtention d'une pâte bien lisse, les trois jaunes d'oeuf, la farine, la poudre d'amande, le mascarpone, le sucre, le jus de citron, le rhum à la poudre à lever. Partager cet appareil en deux et dans une des parties, ajouter le cacao et bien mélanger pour obtenir une pâte bien lisse et bien chocolatée. Battre les blancs en neige très ferme et les incorporer par moitié dans chaque appareil. verser chaque appareil dans le moule à cake préalablement huilé (si nécessaire) et enfourner pour 45 minutes. Une lame de couteau doit ressortir propre, indiquant que la cuisson est terminée.

Démouler tiède et régalez vous.


mercredi 24 octobre 2012

Petit point et non pas petit poing

Ce blog est dans sa troisième année et vous, mes fidèles lecteurs,  avez sans doute essayer une ou plusieurs des recettes de ce blog.
Si vous venez sur ce blog, c'est que vous avez accès à Internet.
Mais avez-vous toujours accès ?

N'y a-t-il pas des moments, des endroits où vous aimeriez pouvoir avoir sous les yeux la recette qui vous inspire, recette fameuse du site Pago sans gluten (bien évidement) et que vous ne pouvez pas obtenir, parce que l'ordinateur est pris par quelqu'un d'autre, parce que la liaison internet est "cassée", parce que il n'y a pas d'internet de disponible dans cette maison de campagne...

Pour mille et une raison (si si  je les ai comptées), vous ne pouvez pas faire la recette qui irait bien, parce que vous avez les ingrédients mais vous ne vous souvenez plus exactement de ce qu'il faut faire, de la durée, de toutes ces petites choses qui font la différence entre une réussite et un échec.

Bien sûr, allez-vous me dire, certaines des recettes de Pago sans gluten ont été reprises dans des revues de recettes (merci Sophie) mais il n'est pas facile d'avoir toujours sous la main, la ou les revues concernées.

C'est pourquoi, pour toutes ces raisons, j'ai décidé de vous proposer toutes ces recettes sous forme d'un
livre de recette.

Il est évident pour tous que ce type de livre ne peut exister que s'il est publié ACA (à compte d'auteur).
Il y a maintenant la solution du livre électronique. C'est sans doute la solution vers laquelle je vais me tourner pour éviter les frais d'édition qui sont relativement élevés.

Donc vous allez bientôt pouvoir télécharger le fameux livre de Pago : 

Les 110 recettes sans gluten de Pago

N'hésitez pas à me signaler les recettes que vous voulez voir à tout prix dans ce livre, sachant qu'il y aura des inédites (zidane évidament)



mercredi 3 octobre 2012

Ah la dèche !

Quand c'est vraiment la dèche, quand le frigo ne cache plus rien, quand les courses n'évoquent plus qu'un lointain hippodrome et non plus le sympathique marchand de bonnes choses qui mettent du baume au coeur et font monter les envies de cuisiner.
Bref quand le frigo montre désespérément son caractère de récipient vide où seule une vieille boite de sardine égarée et un fromage blanc battu qui n'est pas périmé mais qui aurait pu l'être si le propriétaire du frigo n'était pas si gourmand...
Donc que faire ? Je vous propose donc :

la Sardinade mexicaine 


Pour ce petit délice appétitif (et sans doute apéritif)  il vous faudra en plus des chips de maïs au chili et un blender ;

1 boite de sardines aux piments
1 fromage blanc battu en mousse (Gervita ou autre)
quelques gouttes de tabasco, 
3 cuillères à soupe d'huile 
sel, poivre, épices.

Mettre tous les ingrédients dans le blender et mixer jusqu'à l'obtention d'une crème parfaitement lisse.
Servir avec les chips de maïs au chili et/ou des petits morceaux de légume très frais : carottes, courgettes choux...
Succès garanti.

mercredi 19 septembre 2012

Courgette courgette quand tu nous tiens

Cette année, je sais pas si vous avez remarqué, mais dans les jardins les courgettes étaient en pleine forme.
Sans chercher à faire pousser des bêtes à concours, j'ai obtenu plusieurs courgettes de plus de deux kilo chacune. Comme disait ma grand mère, il en faut pas beaucoup des comme ça pour faire le kilo...
(C'est pas vrai du tout, ma grand mère ne s'exprimait que d'une manière très châtiée).

Donc pour utiliser ces belles courgettes, je vous propose la soupe de courgette toute simple à faire et délicieuse à manger.

Je vous propose donc  :

La soupe de courgettes/carottes


Pour la réaliser, il vous faudra, une casserole ou un cuiseur à vapeur fluente :
1 kg de courgette
3 jolies carottes

Éplucher les carottes les couper en morceaux, les mettre à cuire dans la vapeur, éplucher la/les courgettes, en faire des morceaux et mettre à cuire aussi dans la vapeur. Compter 20 minutes de cuisson pour les courgettes (donc plus pour les carottes). Mixer les légumes à la sortie de la cuisson sans attendre que l'eau des courgettes se soit égouttée. Saler, poivrer, épicer.

Le truc du chef : C'est que cette préparation toute simple et très bonne, supporte des ingrédients divers qui la change complètement. Vous pouvez rajouter par exemple :
  • 2 cuillères à café de moutarde : délicieux et un peu plus tonique
  • du persil haché : petite note fraîche encore plus légume
  • un carré de Boursin ou une Vache qui rit pour une soupe plus crémeuse.
  • simplement de la crème pour le velouté.
Régalez-vous


mercredi 12 septembre 2012

C"est la rentrée

C'est la rentrée avec son cortège d'inscription, de remise en marche, de fin des vacances. Pour vous permettre de mieux passer le cap, toujours délicat de ces moments de folies (mercantiles, sociales ou autres...), je n'hésite pas un instant à vous proposer du grand, du bon, du délicieux mais facile à faire :



Le Thom's cake



C"est une création toute simple pour un anniversaire. Le résultat est garanti.
Pour réaliser ce petit rêve d'enfant, il vous faudra :

4 oeufs
250 g de mascarpone
2 cuillères à soupe bombées de maïzena
200 g de purée de fraise (non sucrée)
1 cuillère à café bombé de poudre de cacao non sucré 
1 cuillère à café bombé de poudre à lever
1 sachet de 2 g d'agar agar
2 tasses à thé sucre (de canne bio de préférence)

Préchauffer le four à 180°C. Dans un cul de poule mélanger 2 jaune d'oeuf, 1 tasse à thé de sucre, la maïzena, la poudre à lever, 125 g de mascarpone et le cacao pour obtenir une pâte onctueuse. Battre les 4 blancs d'oeuf en neige très ferme (réserver les 2 jaune dans un autre cul de poule). les incorporer sans les casser dans la pâte. Verser l'appareil dans le moule à manquer et mettre à cuire pour 45 minutes.
Pendant ce temps mélanger le sucre restant et le mascarpone restant, aux deux jaune d'oeuf sauvés précédemment. Ajouter la purée de fraise et vous obtenez une crème délicieuse mais trop liquide.
Quand le gâteau est cuit, démoulez et coupez en deux horizontalement. Dans une casserole faire chauffer la crème aux fraise avec la poudre d'agar agar sans cesser de remuer. arrivé à ébullition, retirer la casserole du feu et la laisser tiédir. Attention c'est le moment délicat, la viscosité de la crème va changer et quand elle sera froide, elle sera figée. Donc travailler le fourrage du gâteau rapidement avec la crème encore tiède/chaude et le nappage extérieur avec la crème tiède/froide. J'ai décoré au pochoir avec de la poudre de cacao sans sucre.

Régalez-vous

dimanche 9 septembre 2012

Sortir des conflits par le haut


Vous êtes invités en Normandie à
Sortir des conflits
par le haut


à Saint Riquier en Rivière
du 29 au 30 septembre 2012
Seine Maritime

LE STAGE :
Sortir des conflits par le haut
Parce que le conflit est présent dans toutes nos vies, parce que le conflit nous fait souvent souffrir.
La gestion positive des conflits apporte des moyens pour supprimer les aspects négatifs des conflits et ainsi réduit les douleurs engendrées par un conflit.
La gestion positive des conflits ne cherche pas supprimer le conflit, ne cherche pas à nier le conflit mais à apporter une connaissance efficace du problème et une capacité à trouver des solutions.
L'HEBERGEMENT :
Le stage se déroulera dans un gîte, qui fait aussi chambre d'hôte.Le gîte offre une dizaine de couchages en collectif et 4 chambres (supplément de 25€), une salle de repas-détente et une grande salle de pratique.

PETITES AFFAIRES A PREVOIR :
  • une tenue chaude pour le matin et le soir (nous sommes en Normandie)
  • de quoi vous protéger du soleil : chapeau, lunettes, crème,...
  • de quoi vous protéger de la pluie (nous sommes en Normandie)...
  • un maillot de bain (il y a la mer pas très loin si le cœur vous en dit)
LE PROGRAMME :
Alternant un peu de théorie et beaucoup d'exercices, je vous propose de parfaire vos connaissances sur les conflits.
  • Même dans un monde parfait, il y a des conflits.
  • Le conflit, s'il est inévitable, n'est pas une catastrophe.
  • La souffrance, trop souvent vécue au cours du conflit, n'est pas obligatoire.
  • Le conflit est une opportunité pour créer des solutions innovantes.
  • La seule solution pour sortir du conflit est que les parties en conflit trouvent une solution qui les satisfasse entièrement,
  • La recherche de la solution ne peut être faite que par la négociation.
  • Tout le monde peut être en conflit, tout le monde ne sait pas forcement négocier.
  • La médiation consiste à faciliter la négociation.
  • Le recours à un médiateur n'est une preuve d'impuissance mais une preuve de sagesse.

    « Marche à l'Etoile,
    même si elle est trop haute. »
    Alexandra David Neel (ADN)
    RENSEIGNEMENTS :
    N'hésitez pas à me contacter pour toute question ou information

    Tel Christian : 06 62 49 13 23

    et merci de passer l'information aux personnes de votre entourage qui pourraient être intéressées.
    PARTICIPATION :
    200 € pour tout le stage (stage, hébergement et repas compris)
    dont 60 € d'acompte à l'ordre de Christian JEAUFFROY
    signifiant votre inscription.

    INSCRIPTION :
    L'inscription est à retourner avec votre acompte,
    au moyen du coupon ci-dessous, à l'adresse suivante :
    C. JEAUFFROY
    30 RUE SAINT GERMAIN
    91760 ITTEVILLE
    Les inscriptions seront faites par ordre d'arrivée (10 places maximum)
    Un plan d'accès, les horaires d'arrivée et la liste des participants vont seront envoyés une semaine avant le début du stage.


    Bulletin d'inscription pour le stage Sortir des conflits par le haut avec Christian à Saint Riquier en Rivière du 29 au 30 septembre 2012 :

    NOM : ................................................................................
    PRENOM : .........................................................................
    ADRESSE : ........................................................................
    .............................................................................................
    TEL : ...................................................................................
    MAIL :.................................................................................

    Nombre de participants :
    Adultes :........
    ACOMPTE : 60 € * ..........(nbre adultes) = ....................€
    Supplément chambre individuelle : 25€ * = €

mercredi 25 juillet 2012

Le conflit : Générateur de coûts … ou Source de profits ?


Contexte : L'atteinte de résultats attendus dans les réorganisations demande des adaptations de la part de chacun. Ces adaptations aux changements demeurent une zone de fragilité pour les individus, dans lesquelles les tensions et les conflits émergent.

Les conflits sont inévitables, ils sont inhérents à la nature humaine, et c'est toujours dans nos relations qu'ils apparaissent.

Mais les conflits coûtent cher pour toute organisation, toute entreprise.
Ils génèrent démotivation, baisse de productivité, absentéisme, ils sont contaminants et contribuent à entamer le dynamisme des collaborateurs, à dégrader l'ambiance de tout un service, jusqu'aux résultats de l'entreprise.

Proposition : La mise en place d’un service de médiation, pour résoudre les problèmes et pacifier les relations. La médiation permet de passer par une conciliation à l'amiable dans le respect des individus et des structures.
En préventif ou en curatif, la médiation est au service de la résolution pacifique des conflits.

C’est la recherche de solutions en pleine responsabilité et coopération.


Gains : Avec un taux de réussite de 3 sur 4, la résolution du conflit par l’appel à une médiation, présente de nombreux avantages.
  • La tentative de recréer le dialogue véritable sans imposer une pseudo consultation des belligérants. Ce maintien du lien est primordial pour l’entreprise.
  • La recherche d’une solution la plus intéressante et la plus efficace possible pour toutes les parties.
  • L’absence de recherche d’arbitrage ou de décision hiérarchique évite de polluer la hiérarchie qui peut ainsi se dégager de ces conflits.
  • La rapidité de mise en œuvre de la médiation autorise un usage fréquent. Seule compte la disponibilité du médiateur.

mercredi 18 juillet 2012

Les rescapés du potager

En ces périodes de pluies, où l'été oublie sa principale caractéristique, bloquée au milieu de l'Atlantique au lieu de venir réchauffer nos coeurs et mettre le feu à nos corps, le jardin bénéficie de conditions exceptionnelles pour faire pousser toutes sortes d'herbes. Les bonnes comme les mauvaises. Parmi les bonnes seules trois ont surnagé aux pluies. Je me suis retrouvé à la tête d'estragon, de cèleri perpétuel et de menthe verte. Comme il y a presque un an que je ne vous ai pas proposé de cake à l'étorki je me sens dans l'obligation de vous faire profiter du

cake à l'étorki et aux cachuètes


Pour réussir ce délicieux cake salé, il vous faudra :

2 tasses à thé de farine de maïs
30 g de cacahuètes salées
3 œufs
Une cuillère à café pas trop bombée (5 à7 gr) de poudre levante (équivalente de la levure chimique l’Alsacienne mais avec de la farine de quinoa)
une pincée de sel
une pincée de cumin
100 gr d’étorki
125 g de mascarpone
3/4 pousses d'estragon,
3/4 pousses de menthe
10 feuilles de céleri perpetuel

Préchauffer le four à 180°C. Bien laver les herbes, couper les feuilles en petits morceaux et les mélanger à la farine, aux œufs et au mascarpone.Rajouter la poudre à lever, l’étorki coupé en petit morceau et les cacahuètes concassées, Bien répartir.
Verser dans un moule à cake et faire cuire dans un four à 180° pendant 35 mn. Vérifier la cuisson en plantant un couteau qui doit ressortir propre.

Régalez vous

Le truc de Pago : Délicieux à l'apéritif avec un petit vin blanc doux ou un rosé de Provence bien frais.

mercredi 11 juillet 2012

Ah ces anglais...

Je me souviens, c'était il y a bien longtemps, c'était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, avec ma maman, nous avions prévu, planifié un "english breakfast"  avec les bonnes choses que les anglais savent y mettre. Il y avait la recette d'un "lemon curd" extraordinaire.
C'est pourquoi quelques années après je vous propose :

Le cake lemon curd



Pour réussir cette petite merveille, très simple à faire, il vous faudra, en plus d'un four, d'un blender et d'un moule à cake :

1 citron BIO
1 tasse à thé de farine de maïs
1 tasse à thé de poudre d'amande
1 tasse à thé de sucre
1 cuillère à café de poudre à lever
2 cuillères à soupe de jus de citron BIO (j'ai pris du jus de citron sicilien)
3 oeufs
125 g de mascarpone

Préchauffer le four à 180 °C. Laver le citron. Dans la cuve du blender, mettre les zestes que vous avez retirés du citron. Éplucher le citron pour qu'il ne reste plus de blanc sur les quartiers du citron. Mettre les quartiers,  la farine, le sucre, le mascarpone, les 2 cuillères à soupe de jus de citron et les 3 jaunes dans le blender. Lancer le blender jusqu'à obtenir un appareil crèmeux. Pendant que le blender fait son office, battre les blancs en neige très ferme.
Incorporer les blancs dans l'appareil sans les casser. Verser dans le moule à cake (que vous avez préparé suivant votre habitude pour le démoulage, moi je mets un peu d'huile d'olive). Enfourner pour 35 min.
Démouler. 


Régalez-vous


Le truc de Pago :  Délicieux avec un café ou à "tea time"

jeudi 5 juillet 2012

C'est les vacances, on a du temps

C'est les vacances on a du temps et même du beau pour les chanceux, pour les autres, la cuisine permet d'oublier un peu ce temps bizarre que nous avons depuis la saint Médard.
Comme j'ai le temps, je vais vous proposer un spécial vacances qui prend un peu plus de temps et de ressources. J'ai longtemps hésité à vous le proposer car il est pour plus de 10 personnes mais la dernière fois que je l'ai fait pour les amis, ce gâteau a reçu untel accueil et un tel enthousiasme que je vous le propose pour les grandes occasions. Il faut savoir qu'il  nécessite l'utilisation de deux fois le même moule. Si vous avez deux moules à manquer de même diamètre, pas de problème, sinon il faut faire deux cuissons de suite de 45 min. Je vous propose donc :

La tuerie chocolat fraise


Pour réussir ce chef d'oeuvre, cette "tuerie" (un des convives dixit), il vous faudra, en plus du courage et de la patience et du ou des moules à manquer (suivant l'état de votre batterie de cuisine) :

  • 4 cuillères à soupe de maïzena
  • 3 cuillères à soupe de miel crémeux
  • 4 cuillères à café de cacao sans sucre
  • 6 cuillères à soupe de Bénédictine
  • 8 oeufs
  • 120 g de coulis de fraise
  • 500 g de mascarpone
Préchauffer le four à 160°C. Mélanger une cuillère de miel crémeux, deux cuillères de maïzena, deux jaune d'oeuf et deux cuillères à soupe de Bénédictine à 125 g de mascarpone. Battre en neige ferme 4 blancs d'oeuf  (réserver les deux jaunes). Incorporer les blancs en neige à l'appareil sans les casser. Verser dans le moule à manquer et enfourner pour 45 min. Si vous avez un deuxième moule à manquer de même diamètre vous n'enfourner pas sans avoir recommencer la partie avec fraise, c'est à dire :  Mélanger une cuillère de miel crémeux, deux cuillères de maïzena, deux jaune d'oeuf et  120 g de coulis de fraise  à 125 g de mascarpone. Battre en neige ferme 4 blancs d'oeuf.(réserver les deux jaunes). Incorporer les blancs à l'appareil sans les casser. Verser dans le moule à manquer et enfourner pour 45 min aussi.
Mélanger les 4 jaunes d'oeuf réservés, les 4 cuillères à café de cacao et les 4 cuillères à soupe de Bénédictine et la cuillère de miel crémeux et les 250 g restant de mascarpone jusqu'à l'obtention d'une crème chocolatée. Couper la partie "Bénédictine" en deux dans l'épaisseur. Mettre une couche de crème au chocolat sur la partie coupée. Poser la partie à la fraise dessus. Remettre  une couche de crème au chocolat et poser la deuxième partie "Bénédictine" dessus. Mapper le gâteau avec le reste de la crème.
Régalez vous.


Le truc du chef : Reserver le gâteau quelques heures au frigo à l'avance, il est encore meilleur.

mercredi 27 juin 2012

Ramène ta fraise

Bien que le soleil soit relativement rare, le jardin ne m'a jamais donné autant de fraise. Je dois aller les ramasser tous les jours pour éviter qu'elles pourrissent sous l'action de la pluie et du mûrissement.
Je fais donc une purée de fraise tout simplement en les mixant avec un filet de citron. Je congèle aussitôt.

Pour utiliser un peu cette délicieuse purée, je vous propose  :

La glace à la fraise

Pour cela, il vous faudra, en plus d'un joli moule :

120 g de purée de fraise
60 g de sucre (cassonade bio de préférence)
4 blancs d'oeuf
2 cuillères à soupe de Bénédictine
10 cl de crème chantilly




Bien mélanger la purée, la Bénédictine et le sucre aux 10 cl de crème chantilly. Monter les blancs en neige très ferme et les incorporer sans les casser. Verser dans le moule l'appareil et placer au congélateur pour 4 heures minimum.

Démouler.   Régaler  vous


Le truc du chef :  J'ai fait une délicieuse crème anglaise avec les 4 jaunes d'oeuf...

mercredi 20 juin 2012

Aujourd'hui c'est cuisinologie

Aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, je vais mettre plein de photos et même une vidéo.
Donc en plus de la délicieuse recette que vous attendez tous avec une impatience qui n'a d'égale que votre constance sur ce blog, je vous propose un nouveau cake, pour faire plaisir à Sophie, et je vous montre, grâce aux merveilles de la technologie moderne :

Le cake bigarade chocolat


Pour réussir cette petite merveille qui mettra vos papilles en émoi et votre coeur en joie, il vous faudra en plus du four à chaleur tournante et du moule à cake, du vin apéritif d'orange amère, dont je vous mets le lien :



1 tasse à thé de farine de maïs
1 tasse à thé de sucre (de préférence cassonade bio)
1 tasse à thé de poudre d'amande
125 g de mascarpone
une tasse à thé de vin apéritif d'orange amère
3 oeufs
1 cuillère à café de poudre à lever
3 cuillères à café de cacao sans sucre






Préchauffer le four à 180°C. Séparer les blancs des jaunes. Mélanger la farine, le sucre, la poudre d'amande, le mascarpone et le vin apéritif avec les 3 jaunes et la poudre à lever jusqu'à l’obtention d'un appareil bien lisse. Battre les blancs en neige très ferme et les incorporer sans les casser :










Réserver une partie de l'appareil et mélanger délicatement  2 cuillères à café de cacao dans l'appareil voulu. verser un des deux appareils dans le moule à cake, saupoudrer la dernière cuillère de cacao et verser l'autre appareil.
A noter que j'ai fait 2 cakes en doublant les proportions. J'ai mis l'appareil sans cacao en dessous, le cacao en poudre et l'appareil cacaoté.




Enfourner pour 35 min. Démouler tiède.
Régalez-vous


le truc du Chef : j'ai mis des raisins secs sur la poudre de cacao, on peut les distinguer sur la première image. C'est très sympa.



mercredi 13 juin 2012

Mes salades sont montées

Que faire quand vos salades, profitant d'un instant d'inattention se dépêchent de pousser en hauteur au lieu de devenir toutes rondes.
En premier ne pas paniquer.
En second les couper pour récupérer les feuilles qui peuvent l'être.

Cette mésaventure m'étant arrivée ce weekend, j'ai donc chercher quoi faire de ces feuilles de salade montée.
Je vous propose donc un petit chef d'oeuvre d'ingéniosité et de bon goût :

Le soufflé fleur à la laitue 



Pour réaliser ce délicieux soufflé, il vous faudra, en plus du four à chaleur tournante,  un moule couronne et un blender/mixer.


280 g de feuilles de salade cuites à la vapeur bien égouttées
125 g de mascarpone
40 g de gruyère rapé
1 cuillère à soupe de maïzena (10 g)
2 oeufs
sel poivre épices


Préchauffer le four à 180°C.  Mettre dans le blender, les petits morceaux de feuille de salade, les 2 jaunes d'oeuf, le mascarpone et le gruyère. Saler, poivrer, épicer délicatement suivant votre goût. Mixer jusqu'à obtenir une crème lisse et homogène. Battre les 2 blancs d'oeuf en neige très ferme et les incorporer sans les casser dans l'appareil. Verser dans le moule et enfourner pour 30 minutes. Démouler chaud et servir.

Régalez vous


Le truc du chef : Nous étions deux et j'ai servi ce soufflé avec deux tranches de jambon cru et un coulis de tomate et les quelques feuilles de salades rescapées. Un régal.
Néanmoins, cela peut faire une belle entrée pour quatre.





mercredi 6 juin 2012

Ayurvéda sans gluten

L'Ayurvéda est beaucoup plus qu'une médecine au sens commun du terme. 

Pour nous, la médecine a pour rôle de soigner nos maladies. pour beaucoup d'autres médecines, c'est de maintenir en bonne santé sans connaitre les désagréments de la maladie. 
La médecine Ayurvédique est un art de vivre. C'est avant tout une hygiène de vie et des pratiques de tous les instants. Pour commencer gentiment ou tout simplement pour se faire plaisir avec des saveurs nouvelles, je vous propose :

Le fenouil aux trois épices

Pour réussir cette préparation qui vous transportera dans des contrées lointaines, il vous faudra, en plus des ingrédients suivants pour 2, une sauteuse avec couvercle :
    
3 oignons
1 ail
1 beau fenouil
6 cuillères à soupe d'huile d'olive
1/2 verre d'eau
les épices : graines de moutarde jaune, graine de moutarde noire, poudre rouge indienne, poivre noir,
poudre de gingembre, poudre de cannelle, poudre de noix de muscade (ces trois derniers épices en quantité toute petite).

Préparer le fenouil et les oignons en les épluchant, les lavant et les coupant en petits morceaux.
Verser l'huile dans la sauteuse. A feu vif mettre les graines de moutardes.quand elles s'ouvrent, rajouter les oignons et le fenouil. Remuer pour que les morceaux soient tous passés au moins une fois dans l'huile pendant 2 à 3 minutes. Ajouter les gousses d'ail en robe des champs. Saler, ajouter les poudres et verser le demi verre d'eau. Baisser la température, mettre le couvercle  et laisser mijoter  20 minutes en remuant une fois ou deux pour que cela n'accroche pas.

Server avec soit une galette de céréale sans gluten, soit du riz. 

Régalez-vous

Le truc du chef : Si vous n'êtes pas végétariens, vous pouvez rajouter 100 g de lardons fumés juste avant de rajouter l'ail. C' est aussi très bon 


mercredi 30 mai 2012

C'est le mai, joli mai c'est le joli mois de mai


Quand il vous reste deux jolies courgettes et que le printemps sonne à votre porte, que le mois de mai se termine sans avoir vraiment montré toute la joliesse qu'il peut montrer quand il est gentil, il faut des trésors d'imagination pour imaginer pouvoir étonner ses invités.
Je vous propose donc   ;

Le cake à la courgette et aux lardons


Cake à la courgette et aux lardons  

























Pour cela, il vous faudra, en plus du four à chaleur tournante, du moule à cake et du blender :

2 tasses à thé de farine de maïs
3 oeufs
2 jolies courgettes moyennes
100 g de lardons fumés
70 g d'emmental râpé
6 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à café de poudre à lever
sel poivre épices 


Préchauffer le four à 180 °C. Dans le blender, mettre les courgettes coupées en petits dés, les 3 jaunes d'oeufs, l'huile, la poudre à lever, sel, poivre, épices. Lancer le blender jusqu'à obtenir une crème onctueuse.
Rajouter la farine et le gruyère. Relancer le blender pour avoir un mélange bien homogène. Battre les blancs en neige très ferme. Mettre les lardons dans le mélange et incorporer ce mélange dans les blancs sans les casser. Verser dans le moule à cake et enfourner pour une heure. Ne vous étonnez pas de cette durée, les courgettes n'étant pas cuites, il faut un peu plus de temps. Le couteau doit ressortit propre.
Démouler tiède. Régalez-vous.

Le truc du chef : j'ai pris l'habitude d'huiler avec un peu d'huile d'olive mon moule à cake et le démoulage est facilité.


P.S. Si le cake semble tout petit c'est que j'ai mangé le reste avant de me dire qu'il pourrait être photographié.

mercredi 23 mai 2012

Crème Vellave

Mais qu'est-ce que Pago a bien voulu dire avec Crème Vellave ?
C'est pour parler d'une crème à nettoyer ? Non tout simplement une crème qui vient du Velay.
Alors pourquoi une crème venant du Velay ?
Tout le monde connait le Velay et la dentelle du Puy en Velay mais savez-vous que l'autre spécialité est la verveine dont on tire différentes préparations. Mon épouse, m'a concocté un élixir de verveine.
Je l'ai utilisé pour vous préparer une délicieuse crème :

La crème à la verveine


Pour réussir ce délicieux dessert, il vous faudra, pour 20 cl de crème :

20 cl lait de riz (ou du lait normal si besoin)
2 jaunes d'oeuf
5 cl d'élixir de verveine ( je vous mets le site où trouver la recette à paraitre : http://entrementheetlavande.blogspot.fr/ )
1 cuillère à café de miel bien remplie
1 cuillère à café de maïzena.


Faire chauffer le lait dans une casserole. Pendant ce temps diluer le miel et les jaunes d'oeuf avec 3 cl de l'élixir de verveine. quand le lait bout, le sortir du feu et verser cuillère après cuillère le lait chaud dans le mélange en mélangeant. Attention ne pas verser tout le lait d'un coup car vous risqueriez de cuire les jaunes. Dans une tasse à côté, mélanger la maïzena avec un peu d'eau froide. Remettre le mélange à chauffer sans arrêter de le remuer.
Quand le mélange frémit, ou fait des petites bulles, le sortir du feu et ajouter la maïzena en remuant vivement, elle gonfle en quelques secondes. Ajouter le reste d'élixir et bien mélanger. Mettre à rafraîchir deux heures au réfrigérateur.

Régalez vous.

Le truc du chef :  Je l'ai servie en accompagnement de fraises en lieu et place du sucre, le résultat est excellent.



mercredi 16 mai 2012

Hypocras de l'Abbaye de Saint Antoine

Hippocrate le Grand ou Hippocrate de Cos, né vers 460 av. J.-C dans l’île de Cos et mort vers 370 av. J.-C à Larissa, est un médecin qui n'aurait dédaigné l'hypocras, du moins c'est ce que des écrits apocryphes laissent penser.
Comme Hippocrate, je me suis laissé aller à goûter cette boisson étonnante.
Pour faire plaisir à Sophie je vous propose donc :

Le cake à l'hypocras


Pour réaliser ce petit chef d'oeuvre d'originalité, il vous faudra, en plus du four à chaleur tournante et du moule à cake :

4 cuillères d'hypocras (de préférence de l'Abbaye de Saint Antoine l'Abbaye) à base d'hydromel et non pas de vin
1 cuillère à soupe bien remplie de miel
1 tasse à thé de farine sans gluten Schär ou assimilée (de maïs par exemple)
125g de mascarpone
1/2 tasse à thé de poudre d'amande
1/2 tasse à thé de poudre de noix de coco
3 oeufs et 1 blanc d'oeuf
1 cuillère à café de poudre à lever
2 cuillères à soupe de sucre en poudre
poudre de cannelle et noix de muscade


Préchauffer le four à 180 °C. Séparer les jaunes d'oeuf.,des blancs. Bien mélanger le miel, la farine, le sucre, les épices, la poudre à lever, les 3 jaunes d'oeuf et le mascarpone avec le sucre. Rajouter l'hypocras et la poudre d'amande et de noix de coco jusqu'à l'obtention d'une crème. Battre les  blancs d'oeuf en neige très ferme et  les incorporer à l'appareil sans les casser. Verser l'appareil dans un moule à cake préparé pour un démoulage facile (légèrement huilé ou beurré et fariné par exemple) et enfourner pour 35 min. Un couteau planté dedans doit ressortir propre.  Démouler tiède.

Régalez-vous.

mercredi 9 mai 2012

Ah la Provençale

Quand le marché vous offre ses produits tout frais du printemps, il serait sot de ne pas en profiter, surtout quand on découvre le pistou des montagnes (prononcer Piste, le "ou" ne s'entend presque pas)

Le gratin de Bettes à la Provençale

Le meilleur ingrédient : une variété de bettes à couper fraîchement cueillies dans votre petit potager familial. Sinon, utilisez les variétés de bettes à côtes que l'on trouve sur le marché, mais n'utilisez pour cette recette que le vert des feuilles(gardez les côtes pour une autre recette)

Pour cela il vous faudra :

environ 500 gr de bettes à couper (ou de feuilles de bettes à côtes)
du pistou des montagne (basilic, huile d'olive, ail et sel)
un fromage de chèvre frais (pas salé) coupé en morceaux
un reste de riz cuit (environ un bol)
des tomates confites comme au pays, coupées en morceaux
sel, poivre de Madagascar


Préparer les bettes : les laver, enlever les côtes.

Faire cuire le vert des bettes dans de l'eau salée portée à ébullition pendant une dizaine de minutes.
Bien les égoutter.
Les couper largement au couteau

Faire chauffer le four à 200°C. Dans un grand saladier mélanger les bettes, le reste de riz cuit, les morceaux de tomates confites,le pistou et le fromage de chèvre coupé en morceaux.
Dans un plat à four à gratin (le mien est en fonte émaillée), répartir le contenu du saladier. Hop au four pour 25 à 30 minutes.



P.S.
Le truc du chef : Assaisonner avec un peu de noix de muscade râpée et de curcuma en poudre.

mercredi 2 mai 2012

Le lotte disait à sa lotte

Ris lotte, ris lotte, et la lotte rie.
Cette chanson que certains connaissent est une bonne introduction pour un plat délicieux de poisson qui ravira vos papilles.
Comme beaucoup de recettes, le secret réside dans la qualité des produits utilisés. Les lottes ont été pêchées la veille, le citron est BIO comme l'huile d'olive qui en plus est vierge et de première pression à froid. Et le poivre de SENCHO
La lotte au poivre de Sencho

Pour ce plat, il vous faudra, par portion, en plus d'un four à chaleur tournante :

1 petite lotte "portion" : faire enlever la peau par le poissonnier
mettre dans un plat à four avec un quart de citron bio avec la peau 1 échalotte,
1 tête d'ail,
du poivre de Sencho
un peu d'huile d'olive
1 quart de citron bio


mettre dans un plat à four avec le quart de citron bio avec la peau arroser d'huile d'olive au four à 200 une dizaine de minutes.
Servir avec un légume de votre choix.
Je l'ai servi avec le fameux gratin de Bettes déjà proposé mais aujourd'hui à la Provençale, sans lardons dont vous aurez la recette la semaine prochaine...

mardi 1 mai 2012

Tout ce que vous avez voulu savoir sur ma tasse de thé

Depuis le temps que je vous parle de tasse de thé au lieu de gramme ou de centilitre, j'ai décidé de vous aider dans la réussite de vos recettes en vous fournissant des équivalences dignes d'une balance électronique.

Donc j'ai pris ma tasse à thé qui me sert pour tous mes gâteaux et elle fait 12 cl :
Soit 80 gr de farine de maïs
       80 gr de sucre en poudre
      70 gr de poudre d'amande.
Maintenant vous savez tout et vous pouvez vous lancer sans aucune appréhension dans toutes les recettes dece blog.

Régalez-vous.

mercredi 25 avril 2012

La médiation ? Pour quoi faire ? Pourquoi faire ?

Un outil supplémentaire pour :

° Faciliter une négociation difficile
° Trouver des solutions qui conviennent
° Améliorer les relations
° Garantir une qualité de service et de relation.

Son objectif sera l’obtention de la satisfaction des parties en relation, tout en garantissant un résultat accepté par chacun.

Ce service peut intervenir dans un environnement privé ou professionnel. Quelque soit le besoin, la solution recherchée, sera axée sur les faits et non sur les émotions. Pour garantir une bonne relation et une amélioration de la qualité de service en adéquation avec les attentes de chacun. Pour le fournisseur, la satisfaction de son client au moindre coût. Pour le client, une réponse adaptée à sa demande, de qualité et au moindre coût.

Le médiateur, apporte une vision différente et pragmatique. Il facilite la prise de distance et la recherche de solution. Il instaure la confiance et le désir de négocier. Il garantit la recherche de solution positive pour les deux parties.


Une situation bloquée, un problème de qualité, une relation qui se dégrade, vite, faites appel à un médiateur. Il n’y a pas de situation désespérée ni de solution inexistante. Il n’y a que des relations bloquées qu’une bonne médiation peut restaurer rapidement.

mercredi 18 avril 2012

Il y a longtemps...Sophie...

Il y a longtemps que je n'ai plus proposé de cake. Or le cake, lorsqu'on est privé de gluten, c'est à dire de farine de blé, base incontournable des cakes, prend des aspects d'Eldorado, de terre promise.

En plus, j'ai rencontré Sophie, Sophie des cakes de Sophie, près de Fécamp. Elle m'a rappelé qu'il y avait longtemps que je ne vous avais pas proposé un cake.

Trois bonnes raisons pour vous proposer un nouveau cake.

La première : Sophie, la seconde : il y a long temps et la troisième : Fécamp et le palais de la Bénédictine.

Je vous propose donc ;

Le cake à la Bénédictine

Que je dédicace à Sophie.



Pour réaliser ce cake délicieux mais tout simple à faire, il vous faudra en plus d'un moule à cake, d'un four (de préférence à chaleur tournante) :

4 cuillères à soupe de Bénédictine
250g de mascarpone
4 oeufs
2 tasses à thé de sucre
1 tasse à thé de farine de maïs
1 tasse à thé de poudre d'amande
1 cuillère à café bombée de poudre à lever


Préchauffer le four à 180°C. Dans un cul de poule (ou tout autre récipient adapté) mélanger jusqu'à obtenir une pâte crémeuse : 2 cuillères à soupe de Bénédictine, 3 jaunes d'oeuf (réserver le 4ème),la farine de maïs, la poudre d'amande et 125g de mascarpone (réserver les 125g restants pour la suite), 1 tasse à thé de sucre et la poudre à lever.
Battre les 4 blancs d'oeufs en neige très ferme et les incorporer délicatement pour ne pas les casser à la pâte crémeuse. Verser dans votre moule à cake ( qui peut être préparé au démoulage par un peu d'huile ou de beurre sur les parois et le fond) en enfourner pour 35 min. Un couteau planté dedans doit ressortir propre .

Pendant la cuisson, mélanger les 2 cuillères à soupe de Bénédictine restantes, 1 tasse à thé de sucre et le jaune d'oeuf afin d’obtenir une crème onctueuse. Réserver au réfrigérateur.

Quand la cuisson est finie 'le couteau plongé en plein coeur du cake ressort propre) démouler le cake, couper le cake en deux dans le sens de l'épaisseur sur toute sa longueur, avec une petite cuillère, creuser un sillon dans chaque moitié, le remplir de la crème à la Bénédictine. Refermer le cake et s'il reste de la crème la mettre dessus. Rafraîchir au réfrigérateur une heure minimum.

Régalez-vous


Le truc du chef : Pour ne pas avoir une crème qui coule trop, vous pouvez l'épaissir avec la matière ôtée du centre du cake. Faire attention de conserver un peu de crème pour le glaçage du dessus. Vous pouvez aussi le servir avec la crème séparée.

mercredi 11 avril 2012

Projet et conflit : un obstacle ou une opportunité ?

Toute relation avec une autre personne entraîne une prise de risque.Toute relation avec une autre personne entraîne une prise de risque.

Par exemple, l’enfant n’a pas d’hésitation et dit bonjour à tous ceux qu’il rencontre. Plus tard, il prend conscience de la relation privilégiée qu’il doit établir avec l’Autre et il se met à répertorier ses amis. On considère qu’il y a « relation choisie » (RC).

L’adulte, de part ses activités, est obligé de vivre des relations qu’il ne choisit pas dans tous les cas. Il doit subir des « relations imposées » (RI) par les situations/circonstances : au travail, dans les activités pratiquées, au sein d’associations…

Ces relations imposées sont souvent à risque : combien de personne ont quitté l’association qui leur avait semblée si intéressante en raison d’une personne déplaisante ou ont arrêté le sport parce que l’équipe ne leur plaisait pas. Dans un cadre professionnel, combien de projets sont perturbés voire bloqués par des tensions relationnelles, des conflits.

Le risque est inhérent à tous les projets. Dans le jargon de la gestion de projet, le « risque » désigne une condition ou un événement incertain ayant une cause qui, lorsqu’il se produit, a un effet négatif sur les objectifs du projet ainsi qu’une incidence sur les coûts, l’échéancier ou la qualité du projet. C’est, notamment, pour pallier le risque de recherches coûteuses en énergie sur le « qui fait quoi » qu’une structure de projet est définie : chacun connaît ainsi son rôle, ses objectifs, ses devoirs et ce qu’il peut attendre des autres.

Le risque lié aux relations imposées entre les différents contributeurs d’un projet peut être étudié en tant que tel.

Il est communément admis que les tensions et les conflits entre les différents acteurs d’un projet viennent la plupart du temps d'une mauvaise communication. Il parait logique que, si les interlocuteurs ne se comprennent pas et/ou ne parlent pas le même langage, ils vont avoir des difficultés à coopérer à un objectif commun.

Si un apprentissage de techniques de communication peut alors atténuer des difficultés - en évitant des erreurs de formulation par exemple - il est possible d’aller plus loin en s’appuyant sur des concepts plus efficaces.

"La peur de la différence sous-tend la peur du conflit. »

En effet, une erreur commune est d’estimer que l’autre n’est pas si différent de soi et qu’il partage donc un grand nombre d’envies, de croyances et de besoins.
Chacun ne voit-il pas « midi à sa porte » ! Les différences sont minimisées.
Ceci peut être fait par souci d’efficacité : « ce n’est pas grave », « c’est du détail », «l’important c’est l’esprit d’équipe », etc. Mais très souvent les différences sont niées directement par peur de l’altérité : « si l’autre a une autre vision que moi, qui a tort, qui a raison ? »

Rester au niveau des « techniques » de communication ne servira alors à rien car la source du problème n’est pas connue. Les paroles échangées pour expliquer, pour convaincre, même avec la meilleure bonne volonté, pourront être vécues comme violentes et attiser le conflit.

Il va falloir chercher derrière le théâtre d’ombre.

« Chaque personne agit pour satisfaire des besoins »

Comme l’a décrit Abraham Maslow(*), chaque personne, à titre individuel ou à l’intérieur d’un groupe, a un certain nombre de besoins. Pour exemple : besoin de sécurité, besoin de repères, besoin de pouvoir faire des projections dans l’avenir, besoin d’intégration à un groupe, besoin de reconnaissance, besoin d’exercer sa créativité, etc. C’est la satisfaction d’un maximum de ses besoins qui motive pour agir.

Dans le cadre d’un projet, les besoins de certains acteurs peuvent se trouver niés, provoquant une insatisfaction, un manque de motivation et une résistance aux changements. Le conflit va être un révélateur.

Comme acteur d’un projet, tant que je n’aurai pas conscience de mes besoins et que je n’aurai pas connaissance des besoins de l’autre, notre relation peut rester dans un conflit stérile.

Comment s’en sortir ? La CNV (Communication sans violence) est une solution applicable à tout type de structure professionnelle. Le conflit peut alors être vécu comme une opportunité.

« Comment arriver à s’entendre ? »

Dans les situations conflictuelles, de stress ou de démotivation, la CNV permet de savoir reconnaître ses limites, évaluer ses besoins et faire des demandes claires pour réaliser les projets. La CNV permet également de développer ses capacités de compréhension et d’écoute des besoins et des demandes des autres acteurs du projet.

La spécificité de la gestion d’équipe avec la CNV réside dans le fait que chaque collaborateur développe un pouvoir « avec » les autres, c’est-à-dire une qualité de contact qui permette à la fois à l’autre de mesurer que nous comprenons et respectons ses besoins, tout en tenant compte des nôtres et de ceux de l’organisation.

Vers une véritable dynamique de la confiance

L’expérience nous montre qu’à chaque fois que la dynamique de la confiance peut s’installer dans une équipe, les tensions se réduisent. L’intelligence collective peut être libérée au service de la coopération et de l’innovation. Il y a une réelle amélioration des conditions de travail et un impact sur les résultats globaux.

La CNV permet ainsi d’améliorer les pratiques professionnelles, en suscitant la coopération et en stimulant la créativité dans les équipes.

……..à suivre………..

(*) Abraham Maslow, psychologue américain (1916-1972) propose une classification des besoins en cinq grandes catégories classées par ordre de priorité, classification connue sous le terme de « pyramide de Maslow »

mercredi 4 avril 2012

Communication Non Violente et Manipulation.

Marshall Rosenberg propose une définition du processus de la CNV qui, selon lui, est continuellement remis en question :
« La Communication Non Violente, c'est la combinaison d'un langage, d'une façon de penser, d'un savoir-faire en communication et de moyens d'influence qui servent mon désir de faire trois choses :
§ me libérer du conditionnement culturel qui est en discordance avec la manière dont je veux vivre ma vie ;
§ acquérir le pouvoir de me mettre en lien avec moi-même et autrui d'une façon qui me permette de donner naturellement à partir de mon cœur ;
§ acquérir le pouvoir de créer des structures qui soutiennent cette façon de donner. »



Dans son best-seller Guérir, David Servan-Schreiber décrit le processus de la CNV en termes relativement simples. Selon lui, le premier principe de la CNV est de remplacer tout jugement par une observation objective, afin d'éviter les réactions habituelles de son interlocuteur face à une critique. Le second principe est d'éviter tout jugement sur son interlocuteur pour ne parler que de ce que l'on ressent, l'autre ne pouvant contester cela. L'effort consiste alors à décrire la situation en commençant ses phrases par « je », pour être « dans l'authenticité et l'ouverture ».

Ces principes sont très simples et de ce fait peuvent sembler incomplets. Néanmoins ils ne sont pas faciles à mettre en pratique et ils heurtent souvent nos peurs : peur de montrer une faiblesse en montrant ses sentiments, peur d’offrir un moyen de pression en utilisant le « JE », dévoilant ainsi son besoin.

C’est pourtant ce qui est proposé pour éviter les écueils de la communication habituelle. Ces techniques de communication peuvent sembler proches des techniques classiques de manipulation (pied dans la porte, low-ball, étiquetage, affirmation de liberté…), elles en diffèrent par leur but qui est l’objectif gagnant/gagnant.

Manipuler quelqu’un c’est obtenir de ce quelqu’un un acte qu’il n’aurait pas fait spontanément, voire qui va à l’encontre de ses convictions.

La Communication Non Violente permet d’obtenir de l’Autre un acte qui va améliorer la vie de chacun des protagonistes en toute liberté.


Utiliser la Communication Non Violente, c’est permettre aux protagonistes de s’exprimer, de s’assumer et de vivre un peu mieux en accord avec eux-mêmes.

mercredi 29 février 2012

Ah le Sud, quand l'hiver est là

Le soleil ne semble jamais aussi désirable que lorsqu'il est rare et dans la région parisienne, en hiver, j'ai envie de soleil. Comme le soleil est bien plus présent dans le Sud (jusqu'à l'équateur au moins), j'ai envie de sud.
Alors pour satisfaire mon envie, je vous propose une recette de là-bas, qui, j'espère vous rappellera vos vacances au bord de la grande bleue.

Ce n'est pas une tropézienne comme vous pourriez le croire mais une

fréjusienne

Pour réussir ce chef d'oeuvre, fortement inspiré de la tropézienne, il vous faudra :

4 oeufs
4 cuillères à soupe de maïzena
125g de mascarpone
2 tasses à thé de sucre(ou moins si vous aimez moins sucré)
1 gousse de vanille
1 cuillère à café de poudre à lever
1/2 litre de lait (j'ai pris du lait riz-amandes parce qu'il m'en restait et c'est très bon aussi.)


Préchauffer le four à 160°C. Séparer les blancs des oeufs des jaunes, en réserver 2. Dans un cul de poule mélanger 2 jaunes avec 3 cuillères à soupe de maïzena, le mascarpone, la cuillère à café de poudre à lever et 1 tasse à thé de sucre. La pâte doit être lisse et onctueuse. Battre les 4 blancs en neige très ferme. Les incorporer à la pâte sans les casser. L'appareil doit être homogène et léger. Verser dans un moule à manquer de 24 cm de diamètre et enfourner pour 45 min puis 30 min à 130°C.

Démouler et couper horizontalement pour pouvoir mettre le fourrage.

Pour faire la crème de fourrage, faire bouillir le lait avec la gousse de vanille. Mettre le sucre dans les deux jaunes réservés et bien les mélanger. Quand le lait est chaud, le mélanger doucement aux jaunes (cuillère après cuillère pour ne pas cuire brutalement les jaunes) et remettre à chauffer avec la cuillère de maïzena restante. Ne pas arrêter de remuer délicatement, comme pour une sauce béchamel. Quand la sauce a la consistance désirée, la retirer du feu et la mettre dans le gâteau. Réserver au frais 3 heures au moins.

Régalez vous.

Le truc du chef :Peut se décliner à d'autre parfums que la vanille. Voir les extraits naturels.

mercredi 22 février 2012

Moelleux au chocolat sans peine

Le moelleux au chocolat est une recette déjà visitée, réalisée, goûtée, comparée, bref il est difficile de faire de la nouveauté.

Et puis faire de la nouveauté pour faire de la nouveauté, où se trouve l'intérêt ?
Mais de temps en temps, il y a dans l'air des envies qui inspirent. Ma fille m'ayant parlé d'un moelleux au chocolat fait avec de la pâte rouge que l'on peut acheter dans les magasins chinois, j'ai eu envie d'essayer.

La recette de ma fille contenant du gluten, je vous propose ma dernière création, sans gluten, à base de haricots azukis.


Je vous propose Le moelleux au chocolat azuki

Pour réaliser ce petit chef d'oeuvre, il vous faudra, en plus d'un petit peu de temps (une nuit + 1heure +35 min) :

une tasse à thé de sucre
une tasse à thé d'haricots azuki
3 oeufs
125g de mascarpone
3 cuillères à café de cacao non sucré
2 cuillères à café de poudre à lever.


Pour préparer la purée d'haricots azuki, il faut les faire tremper toute une nuit, puis les cuire dans de l'eau bouillante pendante une heure. Égoutter les haricots et les mouliner en purée.Préchauffer le four à 160°C. Prendre 230g de cette purée et mélanger avec les 3 cuillères à café de cacao non sucré, les 125g de mascarpone, les 2 cuillères à café de poudre à lever et les 3 oeufs jusqu'à obtenir une crème onctueuse bien chocolatée.
Verser l'appareil dans un moule à manquer et enfourner pour 35 mn.

Régalez-vous

Le truc du chef :délicieux avec une crème anglaise.

mercredi 25 janvier 2012

Qui n'a pas envie de crêpes ?

En ces sombres périodes de courtes journées grises et pluvieuses, l'envie de soleil et de lumière me prend.
Surtout que le climat politique, économique porte plutôt à la morosité qu'à la franche hilarité des rencontres entre amis.

Pour réagir à ce type de contrariétés saisonnières et conjoncturelles, je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous les écrits de Noam Chomsky sur les 10 stratégies manipulatrices que certaines personnes pourraient éventuellement envisager pour asseoir leur position...

PRESSENZA Boston, 21/09/10

1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité,délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans». Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles»

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes.
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.