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mercredi 28 juillet 2010

C'est les vacances

C'est les vacances et comme c'est les vacances, la tendance est de se simplifier la vie. Alors je vous propose une recette toute simple et rapide. En fait la rapidité dépend aussi de l'habileté du cuisinier. Un cuisinier rapide exécutant une recette normale risque d'être plus rapide qu'un cuisinier exécutant une recette rapide. Donc tout est relatif et c'est tant mieux.
Donc je vous propose du porc caramélisé aux vermicelles de soja.

Porc caramélisé aux vermicelles de soja


Viande de porc pour le nombre de personnes souhaité (j'ai pris de la grillade, cela marche aussi avec du filet mignon...)
un paquet de vermicelles de soja
1 gros ou plusieurs petits oignons
2 gousses d'ail
80 g de cassonade
2 cuillères à soupe de vinaigre
2 gouttes de Tabasco
Les épices que vous aimez (cardamone, coriandre, cannelle...)
sel poivre.


Mettre le vermicelle de soja dans l'eau tiède comme indiqué sur le paquet. Couper la viande en petits morceaux pour qu'elle cuise rapidement. Couper les oignons en petits morceaux. Écraser la gousse d'ail. Faire cuire l'ensemble dans une poêle en remuant tout le temps. Saler poivrer, ajouter vos épices et le Tabasco pendant la cuisson. Quand la viande est cuite rajouter le sucre et le vinaigre. Un caramel doit se former. Bien remuer pour tous les ingrédients soit nappés de caramel. Égoutter les vermicelles et les mettre dans la poêle avec la viande. Remuer et server bien chaud.

Régalez vous.

Ce plat tout simple fait beaucoup d'effet et le résultat dépend de vos préférences...

mercredi 21 juillet 2010

C'est le jour des enfants

Le mercredi c'est le jour des enfants. Oui, mais c'est aussi le jour de ma nouvelle recette. Alors pourquoi ne pas joindre les deux et faire une recette pour les enfants...Ou du moins un plat beaucoup apprécié des enfants, un plat qui leur permette de participer...
J'ai nommé le boboti. Le boboti , c'est tout simple, c'est vite fait et c'est délicieux et convivial.

Boboti de Marie-Claire


du riz pour le nombre de convives
de la viande hachée pour le même nombre de convives
100 g de raisins secs
une ou deux bananes
une ou deux tomates
des oignons blancs au vinaigre
un ou deux oignons
cacahuètes grillées salées


Faire cuire le riz suivant les modalités inscrites sur la boite de riz. Éplucher et émincer l'oignon. Le faire dorer à la poêle et faire cuire la viande hachée. Assaisonner suivant votre goût. Couper les tomates en rondelles ainsi que les bananes.
Servir dans des plats séparés afin que chacun puisse faire son mélange suivant ses goûts. Si vous avez d'autres idées d'accompagnement, n'hésitez pas, faites vous plaisir et faites profiter les amis en écrivant un commentaire.

Régalez-vous

mercredi 14 juillet 2010

Le jour du 14 juillet

Le jour du quatorze juillet, Je reste dans mon lit douillet ; La musique qui marche au pas, Cela ne me regarde pas...Brassens l'a très bien chanté et cela serait bien ma philosophie...
J'étais d'avis de rester dans mon lit douillet en écoutant tomber la pluie avec de grosses gouttes et donc de faire relâche question nouvelle recette.
Mais c'était compter sans mon épouse qui a adoré ma dernière trouvaille et qui m'a menacé des pires représailles si je n'en faisais pas profiter la postérité. Alors comme je veux lui être agréable et que le propos est loin d'être déplaisant, je vous propose le tiramisu au cassis.

Tiramisu au cassis


deux oeufs
250 g de mascarpone
80 g de sucre (de préférence de la cassonade)
6 biscuits à la cuillère sans gluten
du whisky
du vin de cassis
de la gelée de cassis (le vin et la gelée de cassis sont de ma production et j'ai fait la gelée très sirupeuse, limite caramel...)


Faire imbiber les biscuits dans le mélange whisky vin de cassis que vous pouvez rallonger avec un peu d'eau si nécessaire (ou si enfants). Bien mélanger le sucre les jaunes et le mascarpone jusqu'à obtention d'une crème bien lisse. On peut à ce moment là rajouter un peu de vin de cassis pour colorer joliment cette crème. Battre les blancs en neige très ferme et les incorporer sans les casser. Dans quatre récipients idoines placer les biscuits imbibés puis verser l'appareil et comme touche finale mettre la gelée dessus. Réserver au réfrigérateur une heure minimum.

Régalez vous.

mercredi 7 juillet 2010

Mais alors comment brûler la crème ?

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'adore la crème brûlée. Avec un collègue nous n'aurions jamais raté un mercredi au restaurant d'entreprise parce que c'était le jour de la crème brûlée. Nous étions devenus des experts en crème brûlée et les notes que nous mettions reposaient sur des critères où le subjectif avait très peu de place. Et lorsque que la note était au dessous de la moyenne, nous n'hésitions pas à ramener la crème à la gérante du restaurant et à crier vertement notre indignation.
Et puis j'ai découvert que je supportais pas le gluten...Or dans les fabrications des desserts de restauration collective, le gluten est roi et j'ai donc dû dire adieu à la crème brulée de la cantine. Mais à coeur vaillant rien d'impossible et c'est avec une certaine fierté et un brin de nostalgie que je vous propose une crème brûlée d'un genre nouveau mais pas désagréable du tout.

Crème brûlée fruitière


2 oeufs
100 g de cassonade
6 kiwis
3 petites courgettes


Faire cuire les courgettes épluchées à la vapeur fluante afin de préserver leur goût pendant 20 mn. Pendant ce temps chauffer le four à 180 °C et dans le blender verser la cassonade et la réduire en sucre glace par la magie du moteur et des pales lancées à grande vitesse. Rajouter les deux oeufs et les kiwis épluchés. Bien mixer. Rajouter les courgettes délicatement cuites à la vapeur et relancer le blender jusqu'à obtenir une crème onctueuse et lisse. Verser l'appareil dans six moules à crème brûlée et faire cuire dans un four à 180°C pendant 17 mn. Laisser refroidir et brûler avec de la cassonade et un chalumeau avant de servir.

Régalez vous.

jeudi 1 juillet 2010

Il est des circonstances dans la vie...

Il est des circonstances dans la vie où l’homme si perspicace qu’il soit, se doit d’obtempérer à des raisons qui bien qu’aléatoires, n’en gardent pas moins un caractère intrinsèque et absolu. C’est de ces raisons qui ont dû inciter mon père et ma mère à créer notre fratrie.
Un jour, mon petit frère nous a invité à fêter son anniversaire. Pour compliquer l’affaire, un de ses amis s’est joint à la fête pour le sien.
Nous voilà donc tous réunis autour de bonnes choses à manger et à boire. L’alcool faisant son effet, je me retrouve à dire à l’Ami : « J’ai trois fois l’âge que tu avais quand j’avais l’âge que tu as. »
L’Ami surpris au milieu de ses libations me regarde étonné.
Mais, moi, les neurones excités par la fête, je continue mes calculs et lui sors : « Mais, tu sais, mon petit frère a deux fois l’âge que tu avais quand il avait l’âge que tu as. »
Et d’enchainer derechef : « Mon grand frère, lui, a quatre fois l’âge que tu avais quand il avait l’âge que tu as. »
Et continuant les calculs de plus en plus vite : « Ma grande sœur, elle, a cinq fois l’âge que tu avais quand elle avait l’âge que tu as. »

Là, j’ai vu l’Ami ouvrir de grands yeux ronds, se gratter la tête et me dire d’une voix plaintive : « Mais alors cela me fait que âge ? »

C’était son anniversaire et il ne savait plus quel âge il avait.

Sauriez-vous l’aider ? Donner son âge et les nôtres ?

Et question subsidiaire, pensez-vous que mes parents aient fait le calcul avant de nous concevoir ?