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mercredi 29 septembre 2010

A le bonheur d'avoir un jardin

Un jardin potager est un endroit merveilleux car c'est là que nous pouvons retrouver d'où viennent les choses que nous mangeons.

Il y a très loin de la culture théorique que nous pouvons acheter à la grande enseigne du coin, je ne parle même plus du commerçant de quartier qui a disparu depuis longtemps et qui allait se fournir chez certains producteurs...
Non, je parle de ces étalages de denrées plus ou moins fraîches qui servent de pâtures à nos appétits incontrôlés et qui, sous des amoncellements mercantiles de matières organiques végétales en voie de putréfaction, donnent des envies carnassières à nos besoins légitimes de nourriture.

Donc dans un jardin nous trouvons que des bonnes choses qui ont bien voulu y pousser. Et pour qu'elles y poussent, il faut les cultiver, c'est à dire travailler la terre, semer ou planter, arroser, biner et plein d'autres choses toutes aussi ingrates les une que les autres. Mais le moment de la cueillette est sacré. Les efforts sont enfin récompensés. L'attente se justifie.

Il ne faut pas hésiter à profiter de ces bonnes choses et comme j'ai cueilli deux trois haricots et un peu de basilic, je vous propose :

Salade de haricots au basilic


des haricots mange-tout quantité suffisante pour les personnes à nourrir
des feuilles de basilic (bien belles et toutes fraîches)
sel, poivre
huiles (suivant votre goût), vinaigre


équeuter les haricots les laver et les mettre à cuire à la vapeur fluente pendant 20 min. laisser refroidir. laver délicatement les feuilles de basilic et les couper dans un saladier avec les haricots refroidis. Assaisonner avec une vinaigrette pas trop vinaigrée pour ne pas détruire les parfums du basilic.

Régalez-vous. Je dois dire que si vous pouvez servir des haricots et du basilic de Votre jardin...C'est mille fois meilleur.

mercredi 22 septembre 2010

Ne pas réinventer l'eau chaude

Dans nos sociétés où tout doit aller vite, tout doit être fait efficacement, refaire un produit que l'on peut trouver dans le commerce sans trop de difficultés, me semble être pas très intéressant.
C'est pourquoi de temps en temps je vous propose, pour simplifier et gagner du temps, utilisant des produits du commerce, (voir pizza par exemple) des recettes diverses.
Aujourd'hui, c'est :

Salade de fenouil à la crème d'ail des ours



un pot de crème d'ail des ours de la marque Vitaquell
un ou deux beau(x) fenouil(s)
un oignon
un morceau de poivron
sel, poivre, vinaigre, huile (de préférence d'olive)

Couper le(s) fenouil(s) en petits morceaux ainsi que l'oignon et le poivron dans un saladier.
Ajouter deux ou trois cuillères à dessert de crème d'ail des ours, salez, poivrez, deux cuillères à soupe de vinaigre et trois cuillères à soupe d'huile. Bien mélanger.

Régalez-vous.

jeudi 16 septembre 2010

Foutage de Gueule Politiquement Incorrect

Être ou ne pas être pris pour un con
La démocratie est une belle chose et je me demande comment nos dirigeants la considère.
J'ai toujours considéré que l'Assemblée Nationale était le lieu sacré de l'expression de la Démocratie et que si nous avions désigné des élus, c'était pour qu'ils puissent débattre et exprimer le désir et la volonté du peuple qu'ils représentent.

Sans être un expert en débats politiques ou autre considération, j'ai toujours cru que lorsque vous vouliez parler devant une assemblée, il valait mieux un semblant d'ordre et d'organisation, c'est à dire qu'il fallait s'inscrire pour avoir son tour de parole. Si on peut faire abstraction de ces prémisses lorsque l'on est une toute petite assemblée (moins de cinq par exemple), lorsqu'on dépasse la centaine de membres, il vaut mieux avoir un système qui permette de gérer les débats afin que chacun puisse s'exprimer.

Donc logiquement à l'Assemblée Nationale, il y a un Président de l'Assemblée Nationale qui règle le débat. Comme nous sommes dans une démocratie, il est élu. Par la majorité. jusqu'à présent tout va bien. Mais alors que ce passe-t-il lorsque ce Président décide dse suspendre les débats pour passer au vote ? Sommes nous toujours en démocratie, si le débat légitime des représentants du Peuple qui ont élu un Président, se voient interdits de tribune par ce même Président sous un prétexte quelconque ?
Cette aberration ressemble plus à un paradoxe qu'à une véritable expression de la démocratie.

Plaçons-nous du point de vue du Président : "je suis élu par les membres de l'Assemblée pour permettre le bon fonctionnement de cette Assemblée. Ma légitimité provient des fonctions que je dois remplir et du nombre de membres qui ont voté pour moi. Ma mission n'est pas liée uniquement à ceux qui ont voté pour moi mais à l'existence et aux besoins de fonctionnement de l'Assemblée. Ai-je vraiment le droit d'interrompre les débats de l'Assemblée pour pouvoir imposer un vote alors que la finalité, l'existence même de l'Assemblée sont de débattre sur ce qu'il y a à décider et voter ce qui a été débattu."

Le paradoxe est là : "Je m'appuie sur la légitimité de mon élection par l'Assemblée pour prendre une décision qui rend illégitime le fonctionnement de cette Assemblée."

Je me demande si j'ai bien tout compris.
Est-ce bien raisonnable ?

mercredi 15 septembre 2010

Chic un cake...

Comme je me rends compte qu'il y a très longtemps que je ne vous ai pas proposé un cake, je vous invite à faire le :



Cake salé à l’étorki, aux tofinelles et aux kiwis


90 gr de farine de sarrasin
90 gr de farine de riz et millet
3 œufs
Un demi verre de lait de soja ou lait de riz amande…
Une cuillère à café pas trop bombée (5 à7 gr) de poudre levante (équivalente de la levure chimique l’Alsacienne mais avec de la farine de quinoa)
une pincée de sel
une pincée de cumin
8 cuillères à soupe d’huile d’olive
100 gr d’étorki
Une tofinelle sans gluten
2 kiwis


Bien mélanger les farines et les œufs ainsi que l’huile et le lait. Rajouter l’étorki, la tofinelle et les kiwis coupés en petits morceaux. Bien répartir.
Verser dans un moule à cake et faire cuire dans un four à 200° pendant 30 mn. Vérifier la cuisson en plantant un couteau qui doit ressortir propre.

Régalez vous

mercredi 8 septembre 2010

Ah la boulange ...

Quand on a abandonné la farine de blé, on est forcé de tourner le dos aux boulangeries...
Et donc adieu au pain...Sauf à acheter un pain très cher dans un magasin spécialisé ou à le faire soi-même bien évidement.
C'est alors que de nombreuses solutions s'offrent à vous.
J'ai opté pour la machine à pain.
Mais voilà la machine à pain standard ne veut faire du pain qu'avec de la farine de blé. Alors on en revient à la boulange...
J'ai donc dû trouver comment utiliser la magnifique machine à pain que je me suis offert pour réussir mon pain.

Il faut savoir en préambule que j'utilise une machine qui ne peut faire que des pains de 800 g.
Elle n'a que 3 programmes : simple, croûté, complet.

Comme les farines autres que celle de blé mettent plus longtemps à lever, je vous conseille le programme qui à les phases de levage les plus longues (jusqu'à 3 heures sans problème).

Comme les farines autres que celle de blé s'agglutinent moins facilement, il faut mettre un petit peu plus d'eau.

Donc pour faire mon pain :

Pain de Pago




180 g de farine de maïs
170 g de farine de sarrasin
20 g de cassonade
1 sachet (9 g) de levure déshydratée de boulangerie Rapunzel (important car elle contient moins de 200 mg de gluten par kilo)
14 g de gomme de guard
420 g d'eau
1 càc de sel


Mettre l'eau dans la cuve, rajouter le sel. Préparer le mélange des matières sèches et verser le mélange réalisé dans la cuve. Lancer le programme le plus long.

Régalez-vous. N'hésitez pas à faire des commentaires sur votre manière de faire...

mercredi 1 septembre 2010

C'est la rentrée...

C'est la rentrée et nos chères têtes blondes ont besoin de reconstituer leurs forces par des goûters roboratifs. C'est pourquoi je vous propose un petit goûter tout simple et sympathique :

Les Cookies aux raisins


1 œuf
125 gr de beurre demi-sel (qui peut être remplacé par 11 cuillères à soupe d’huile d’olive et une pincée de sel)
100 gr de sucre en poudre (de préférence de la cassonade)
60 gr de farine de maïs
60 gr de farine de riz
60 gr de farine de lupin
1/2 cuillère à café pas trop bombée (3 à 4 gr) de poudre levante
1 bouchon d’extrait de vanille
100 gr de raisins de Corinthe trempés dans de l’eau et du cognac.


Bien mélanger le beurre(ou l’huile) et le sucre. Rajouter les farines et l’œuf ainsi que la poudre levante et enfin les raisins. Bien malaxer la pate. La pate doit être homogène.

Sur un papier de cuisson faire 24 cookies et les cuire dans un four à 180° pendant 12 mn.

Régalez-vous