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dimanche 28 février 2010

Comment faire ?

Oui la vraie question est comment réussir à vivre en évitant le gluten.

Il y en a partout. Hier, je n'avais pas réussi à me préparer mon repas. J'étais à l'IEP (Institut des Sciences Politiques) d'Aix en Provence. Comme beaucoup de personnes dans mon cas, vers les midi, midi et demi, la faim m'a poussé à me trouver à manger. Comme la faim justifie les moyens, j'ai tourné mes pas, non pas vers un resto (manque de temps pour manger) mais vers un fast-food. Comme il devait aussi être sans gluten, c'est vers un chinois que je suis allé. Comme les étudiants de l'IEP.

Les nouilles de riz me semblaient parfaites...Elles étaient délicieuses...La sauce les accompagnant aussi. Mais pas sans gluten et quelques heures après, je vous laisse imaginer... Je n'ai pas beaucoup souffert ce qui tendrait à prouver que je suis en train de me refaire une santé.

Alors comme je sais qu'il n'est pas si facile d'éviter le gluten, je vais partager avec vous mes recettes.

Chaque mercredi, je posterai une recette sans gluten. Recette que j'ai réalisée ou créée. Si vous avez besoin de renseignements complémentaire sur la recette, n'hésitez pas à me le faire savoir.

samedi 20 février 2010

Mais alors pourquoi Pago ?

J'ai commencé à expliquer pourquoi sans Gluten...

Je vous ai dit que je parlerai bientôt du sans Conflit...

Mais je ne vous ai pas encore dit pourquoi Pago.
C'est le nom que m'ont donné mes petits enfants : Papy Go. Le papy qui joue au Go.
J'ai dû traumatiser mon enfant avec ce jeu ou alors j'ai trop radoté sur le Go et à force de casser les oreilles de mon entourage, les gens n'ont plus vu en moi qu'un joueur de Go.

Si le Go est un jeu passionnant, c'est aussi un jeu plus connu par son nom (jeu chinois en deux lettres bien connu des cruciverbistes) que par ses règles qui sont aussi simples que sa définition dans les mots croisés.

Je vous conseille donc d'aller sur ce site :http://jeudego.org/

Et comme il existe des sites pour pouvoir jouer au Go, à bientôt sur le net...

jeudi 18 février 2010

Le pire du pire ou le meilleur ?

En ne voulant plus manger de gluten, j’ai dû me séparer de beaucoup de plaisirs.
Au début, les premiers jours, j’étais tellement heureux d’être débarrassé de mes ennuis de digestion que je ne voyais pas tous les ennuis et les manques.
Mais très vite, j’ai ressenti une sorte de frustration.
En premier la bière. Pas de bière brassée à base d’orge. L’orge, l’avoine, le blé et le seigle contiennent du gluten. Donc pas de bière européenne.
En théorie pas de whisky non plus. Dur, dur…
Sauf que le whisky est un alcool distillé à partir de grains maltés. Or l’orge maltée contient beaucoup moins de gluten que l’orge. En effet le gluten est composé de deux protéines qui servent de réserve pour la plantule lors de la germination. C’est à dire qu’au démarrage de la plante, quand elle est encore toute petite, qu’elle n’a pas de racine pour extraire tout ce qui lui faut pour se nourrir, elle puise dans ses réserves. L’orge maltée est tout simplement de l’orge qui a germée et dont la plantule a été tuée à la chaleur.
C’est comme cela que les whiskies écossais possèdent un goût de tourbe car la chaleur pour détruire la plantule provient de la combustion de la tourbe.
Donc, il n’y pas théoriquement plus de gluten si l’orge a été correctement maltée. Alors, si vous êtes malades en buvant du whisky, cela ne veut pas forcement dire que vous êtes intolérants au gluten mais peut-être que vous avez le foie fatigué…

mardi 16 février 2010

Coeliaque, vous avez dit coeliaque ?

Hé oui, j'ai dû me rendre à l'évidence je suis intolérant au gluten.

Carrément coeliaque. J'ai découvert cela tout seul, en reprenant par inattention du gluten caché.
J'ai eu de nouveau mal au ventre et j'ai retrouvé en urgence le chemin des toilettes.
Depuis juillet, je guéris doucement. Avant il fallait deux heures entre l'absorption et l'élimination maintenant, si je mange du gluten à midi, je l'élimine le soir. Enfin, c'est si je n'en prends que de petites quantités. Ces doses vicieuses qui se cachent sans vergogne sous des noms divers, tous plus anodins les uns que les autres...Mais avec le temps j'apprends à me méfier. Dans les préparations, l'amidon est rarement autre chose que de l'amidon de blé, surtout s'il est modifié.

En fait, il y a très peu de plats cuisinés sans gluten.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que la farine de blé possède des propriétés merveilleuses de colle. Pour lier une sauce, pour épaissir, pour avoir la texture la plus agréable possible, nos experts en gastronomie industrielle n'ont pas trouvé mieux que la farine de blé ou ses dérivés.

Un exemple : Chez Picard le grand spécialiste du surgelé il n'y a en tout et pour tout que 4 plats cuisinés sans gluten : les encornets à la provençale et riz basmati, la brandade de morue à l'huile d'olive, le risotto aux cèpes et la poularde et champignons, sauce au bloc de foie gras.

Quatre plats cuisinés, c'est quand même pas grand chose par rapport aux nombreux bons petits plats que Picard propose. Et Picard commercialise un nombre impressionnant de produits sans gluten, dont les frites bio.

Vous pensez, les frites c'est de la pomme de terre, donc sans gluten. Oui si c'est vous qui les épluchez, les coupez mais si vous les achetez prêtes à cuire, elles risquent fort d'avoir été roulées dans la farine (un peu comme moi quand j'ai mangé certaines frites de certains restaurants).

Donc adieu les plats cuisinés tout prêts.
Et s'il n'y avait que cela... Mais le, pire sera pour la prochaine fois.

lundi 15 février 2010

Il faut bien un début à tout

Et voilà, après des années de résistance, je cède aux chants des sirènes. Je me laisse aller à utiliser les moyens modernes de communication. Je fais mon BLOG. Je ne pense pas devoir révolutionner le genre, ni même le faire évoluer mais ce que j'aimerai faire, c'est partager un peu l'aventure qui m'arrive.
Comme la première partie du titre du site l'indique c'est un blog sans gluten. Pour les conflits, l'explication viendra un tout petit peu plus tard.

Je suis intolérant au Gluten. C'est beaucoup plus commun que les gens le pensent.
J'ai découvert cela par hasard. Un jour, plus exactement le 20 juillet 2009, j'ai cessé de manger du gluten. Je revenais de vacances durant lesquelles je n'avais pas été très bien, je peux même dire que je connaissais plus les toilettes que la plage. La crise avait été violente et je revenais au boulot plus fatigué que je l'avais quitté.

Au cours du stage de yoga, j'avais remarque une pratiquante qui ne mangeait pas de pain et qui avait un régime spécial. C'est elle qui m'a donné l'idée de supprimer le gluten de mon alimentation. Merci Yvette.
Ce lundi, je suis donc parti au travail en ayant grignoter les rondelles de riz expansé qui servent de nourriture à ceux qui ne peuvent plus manger du pain. Au restaurant d'entreprise, j'ai choisi avec application des plats sans gluten. A ma grande surprise je n'ai eu aucune gêne digestive de toute la journée.

J'ai persisté toute la semaine et toute la semaine le miracle s'est continué. J'en ai donc logiquement déduit que j'étais intolérant au gluten.